La plupart du temps, cette consultation permet de valider l’état de santé de votre animal et de réaliser un acte de prévention des maladies : LA VACCINATION
Cette dernière sera adaptée au mode de vie, à la race et à l’âge de votre compagnon.
Avant toute chose, l’animal est examiné en détail (du bout de la truffe au bout de la queue).
Au cours de cette consultation, nous faisons le point sur tout ce qui pourrait entrainer des soucis de santé :
Cette consultation est aussi l’occasion de parler de la prévention des parasites et de déterminer avec vous les produits anti-parasitaires les mieux adaptés à votre animal.
Les questions de comportements, d’éducation, de croissance ou de sénilité peuvent également être abordées.
C’est l’occasion également de faire le point sur l’alimentation de votre animal.
Nous vous encourageons à apporter votre nouveau chaton ou chiot pour leur première visite. Non seulement cela permettra à votre nouveau compagnon de se sentir à l’aise avec notre clinique, mais aidera à jeter les bases d’une relation longue et heureuse en nous permettant de prévenir, diagnostiquer et traiter tout problème de santé dès le début.
Lorsque vous nous présentez pour la première fois votre nouvel animal de compagnie, nous l’examinons à fond du bout du nez jusqu’au bout de la queue. Parce que les chatons et les chiots sont particulièrement vulnérables, un dépistage approprié et des produits préventifs peuvent aider à les protéger et sont absolument essentiels. Il est important de veiller à ce que votre nouveau membre de la famille soit sain, de sorte que la maladie ne soit pas transmise à d’autres animaux ou à l’homme dans votre foyer. Nous discuterons de vaccination (la mesure de santé préventive la plus efficace pour les animaux domestiques), prévention des parasites (puces et vers intestinaux), stérilisation , conseils comportementaux et de nos plans de santé pour chiots et chatons.
Nos animaux de compagnie vivent de plus en plus vieux grâce notamment aux progrès dans l’alimentation et au progrès en médecine vétérinaire.
A partir de 8 ans, un chien ou un chat est considéré comme senior.
Sans être réellement très vieux pour autant, son organisme subit un vieillissement plus ou moins visible et ses organes vieillissent également sans qu’il soit encore forcément possible de le déceler par des symptômes que vous pourriez percevoir.
C’est pourquoi, dans un souci de médecine préventive, la clinique vous propose de réaliser un bilan gériatrique (ou bilan senior) sur votre animal.
Il est recommandé de réaliser un tel bilan 1 fois par an, ce qui peut être fait lors de l’examen annuel de santé ou bien lors d’une consultation gériatrique, spécialement dédiée au vieillissement de votre animal.
Ce bilan général pourra bien sûr être complété par des examens supplémentaires adaptés à la situation particulière de votre animal en fonction de l’examen clinique, de vos observations (toux, difficulté à sauter, modification du comportement…) et de vos attentes. Il pourra également déboucher sur d’autres examens si une anomalie est dépistée précocement et mérite d’être approfondie.
Ce suivi sur mesure, permet de détecter précocement les maladies pour les stopper ou les ralentir afin de garantir le bien-être de l’animal et anticiper les besoins pour les traitements.
Attention : les plans de prévention ne comprennent pas les autres visites qui pourraient avoir lieu en cas de maladie ou accident.
Nous vous envoyons un rappel avant chaque échéance afin de respecter ce calendrier.
Le renouvellement d’un plan de prévention n’est pas automatique, il se fera uniquement à votre demande à date anniversaire.
La Conduite Accompagnée du Chien est une vraie méthode. Elle est complète et tient compte de tous les paramètres qui interviennent dans la vie des chiens et des humains. Selon chaque cas et de façon personnalisée, la méthode de Conduite Accompagnée du Chien est capable de sélectionner les informations à utiliser pour la prévention comme pour les différents niveaux de rééducation
Elle est conseillée AVANT les premières chaleurs. Lors d’une ovariectomie, on enlève les ovaires, ces organes qui permettent la reproduction. Ainsi, les chiennes et les chattes stérilisées n’ont plus ni portée, ni chaleurs. La stérilisation précoce rend presque nul le risque de tumeurs mammaires (cancer du sein), en vieillissant. Une femelle sur deux non stérilisée aura des tumeurs mammaires. Elles sont cancéreuses dans la moitié des cas chez la chienne, dans 95% des cas chez la chatte. Les femelles non stérilisées présentent un risque élevé d’infection de l’utérus en vieillissant. Les injections contraceptives répétées augmentent considérablement ces risques Le coût de la stérilisation est inférieur à celui d’une contraception sur le long terme.
Lors d’une castration, on enlève les testicules, ces organes qui permettent la reproduction. Ainsi, les chats stérilisés ne sont plus sous l’influence de leurs hormones qui les incitent à explorer un territoire très vaste et à se battre pour le défendre. Le FIV, ou SIDA spécifique du chat, ainsi que le FeLV (leucose féline) se transmet par relation sexuelle et par morsure profonde: les chats castrés présentent donc beaucoup moins de risques de le contracter.
Elle est peu pratiquée en France, alors qu’elle est aussi répandue que la stérilisation des femelles aux USA. Elle peut dans certains cas limiter l’agressivité, bien qu’une hiérarchie bien établie dès le plus jeune âge soit la meilleure prévention. La castration, pratiquée tôt, évite les fugues qui sont liées aux amours… mais pas celles d’un chien qui recherche seulement la compagnie ou le plaisir de chasser.
De nombreuses chirurgies sont réalisées à la clinique. Les chirurgies complexes, par exemple les chirurgies orthopédiques, qui nécessitent une formation spéciale sont référées chez nos confrères spécialisés. Lorsque votre compagnon doit subir une chirurgie, vous le déposez habituellement vers 8 heures 30 à jeun depuis la veille au soir (en allant vous coucher vous retirez donc la gamelle de nourriture). Un bilan pré-anesthésique vous est systématiquement proposé. Il s’agit d’une simple prise de sang pour vérifier le bon fonctionnement des organes vitaux. En fonction des cas, un examen radiographique ou échographique (par exemple cardiaque) peut être indiqué. Ces examens permettent d’adapter au mieux le protocole anesthésique de votre animal. Un soin tout particulier est accordé à la prise en charge de la douleur.
Bien souvent oubliée, la fonction de dentiste du vétérinaire est très importante. Chez le chien et le chat, l’installation du tartre peut entrainer de nombreux problèmes de santé. En effet, le tartre peut entrainer une maladie parodontale qui progressivement va atteindre la gencive, la dent et l’os de la mâchoire. Le tartre peut en particulier entrainer une mauvaise haleine, des douleurs et des infections. En effet, une gencive en mauvais état est une porte d’entrée pour les bactéries. Les bactéries peuvent ensuite créer une infection locale : un abcès dentaire, mais aussi passer dans le sang et faire des infections dans des organes vitaux comme le cœur. A chaque visite, en particulier à la consultation vaccinale, le vétérinaire fait un bilan de la dentition de votre compagnon. Vous pouvez également passer avec votre compagnon pour nous demander un avis gratuit sur la nécessité de faire un détartrage. Le détartrage nécessite de prendre rendez-vous quelques jours à l’avance.
C’est une affection des gencives et des structures profondes qui attachent les dents (le parodonte). La maladie évolue de manière irréversible en plusieurs étapes :
Les chiens et le chat ressentent certainement la même douleur que nous mais sans pouvoir l’exprimer. Lorsque la douleur est chronique, il est plus difficile de la mettre en évidence car les symptômes vont être frustres : par exemple votre compagnon sera plus « triste » que d’habitude. Lorsque la douleur sera trop forte, votre compagnon peut même arrêter de s’alimenter.
La dent est normalement solidement attachée à l’os de la mâchoire. Lorsque la maladie parodontale est évoluée, les attaches de la dent peuvent être détruites. La dent se met alors à bouger et peut tomber.
Le tartre et les dents infectées contiennent de nombreuses bactéries. Ces bactéries peuvent se déplacer et aller infecter d’autres organes tels que le cœur, le foie et les reins. Il est donc important de ne pas négliger la bouche de votre compagnon.
Les dents peuvent tomber à cause de la maladie parodontale. Elles ne tombent donc pas à cause du détartrage mais bien à cause d’une destruction des systèmes qui maintiennent normalement la dent (les ligaments et l’os).
Pour éviter la perte de dents, il faut réaliser des soins dentaires réguliers et faire détartrer votre compagnon dès que vous constatez qu’il a du tartre. La consultation vaccinale est le moment idéal pour discuter du détartrage avec le vétérinaire.
Lorsque vous allez chez le dentiste, il vous demande de rester sans bouger, la bouche grande ouverte. Bien sûr il est impossible de demander cela à un chien ou un chat. C’est pourquoi le détartrage se déroule sous anesthésie générale.
Un bilan préopératoire est systématiquement réaliser pour rendre l’anesthésie la plus sûre possible.
Les nouveaux médicaments et les techniques d’anesthésie actuelles nous permettent même d’anesthésier des chiens cardiaques avec un risque très faible.
Les chiens de petite race, en particulier les yorkshires et les caniches semblent prédisposées à l’installation du tartre. C’est pourquoi un à deux détartrages par an peuvent être nécessaires pour certains chiens.
Plusieurs astuces existent pour prendre soin de la bouche de voter compagnon :
NB: la maladie parodontale existe également chez le chat
Chez le chat il n’est pas rare d’observer des phénomènes inflammatoires de la muqueuse buccale qui se développent, évoluent vers la chronicité et sont rebelles aux traitements. On parle de gingivo-stomatite chronique féline (GSCF), aussi appelée stomatite lympho-plasmocytaire, stomatite chronique, stomatite granulomateuse. Il s’agit plus d’un mode de réaction de la cavité buccale plus que d’une maladie spécifique. Le calicivirus a été reconnu comme jouant un rôle majeur dans le développement de celle-ci , même si de nombreux chats sont porteurs sains de ce virus.
Les symptômes généraux observés sont : douleur, dysorexie voire anorexie, amaigrissement, pelage sale (le chat ne se toilette plus), ptyalisme, halitose et hypertrophie des nœuds lymphatiques mandibulaires. L’examen de la cavité buccale révèle : une gingivite (gencives rouges et ulcéreuses), une buccostomatite (inflammation et lésions d’ulcères sur les joues) et une stomatite caudale. Une parodontite (destruction des structures de soutien des dents) plus ou moins importante peut être associée ainsi que des lésions de résorption dentaire. Une biochimie sanguine est généralement nécessaire (l’animal est dénutri et sa fonction rénale peut être altérée, de plus ces chats ont souvent reçu des corticoïdes pendant de longues périodes). Pour les animaux les plus sévèrement atteints un bilan hématologique peut être indiqué. Il n’y a pas de corrélation entre la GSCF et une infection par le FIV et le FelV, cependant il convient de s’assurer que la stomatite n’est pas une infection opportuniste secondaire à l’immunodépression provoquée par un rétrovirus. Un test FIV/FelV doit donc être réalisé. La mise en place d’un traitement médical à base d’anti-inflammatoires et d’antibiotiques n’entraîne qu’une amélioration transitoire. La stratégie thérapeutique consiste à éliminer toute stimulation antigénique d’origine dentaire (bactérienne) afin de diminuer la réaction inflammatoire et soulager le système immunitaire pour ne lui laisser que la gestion de l’infection calicivirale. Tous les foyers dentaires pouvant se comporter comme des sites infectieux responsables de stimulation antigénique chronique doivent être éliminés. Des extractions dentaires multiples sont effectuées. Les dents extraites sont celles présentant une parodontite modérée à grave, celles situées en regard des lésions muqueuses et celles présentant des lésions de résorption. Les dents conservées reçoivent un traitement parodontal. La douleur per-opératoire et post-opératoire est prise en charge par l’administration de morphiniques puis gérée par l’administration d’AINS pendant plusieurs jours. Si possible une hygiène locale est mise en place par application d’un gel à la chlorhexidine. |
Nous effectuons l’examen oculaire complet et approfondi en utilisant de l’équipement spécialisé. Toutes les procédures seront réalisées dans un environnement calme, contrôlé et de la manière la plus douce possible, en employant le moins de contention possible et en favorisant les récompenses.
L’examen oculaire peut comprendre le test à la fluorescéine (coloration) et le test de Schirmer (production de larmes) si nécessaire, mais il inclut d’abord :
Suite aux examens, nous vous proposerons le traitement médical et/ou chirurgical le plus adapté à la condition de votre compagnon, en prenant le temps de répondre au mieux à vos préoccupations et à vos besoins.
Des chirurgies des paupières: Entropion, ectropion, canthoplastie médiale (pour les races brachycéphales) ou chirurgie reconstructrice
La médecine générale est une partie de notre activité quotidienne. Les consultations se déroulent selon différentes étapes :
La première étape d’une consultation est le recueil des motifs de consultation , puis s’ensuit :
Le cas échéant, il peut pratiquer un certain nombre d’examens complémentaires (radiographie, échographie, prise de sang…)
À partir de ce diagnostic, le médecin peut faire une prescription ou orienter vers un spécialiste.
La consultation de « Médecine Interne » est une consultation spécialisée.
Elle est destinée à des chiens et des chats présentant des symptômes pour lesquels ils ont déjà consulté et dont l’origine reste indéterminée et/ou pour lesquels le traitement ne donne pas de résultats satisfaisants. Ces symptômes peuvent être respiratoires, digestifs, urinaires ou non spécifiques (baisse de forme, perte de poids, variations de l’appétit ou de la boisson, douleurs locomotrices…).
La consultation de Médecine interne concerne des animaux envoyés par leur vétérinaire (cas référés) ou présentés par leur propriétaire pour un second avis. Elle est également particulièrement adaptée aux animaux avec plusieurs maladies pour une prise en charge globale, réfléchie et cohérente.
La consultation de Médecine Interne traite des cas de pathologie respiratoire, digestive, urinaire, infectieuse, endocrinienne ou hématologique.Une hospitalisation peut être indiquée pour la mise en place de traitement.
A l’issue de la consultation, des examens complémentaires sont proposés et un coût estimatif communiqué. Leur réalisation peut nécessiter une hospitalisation de jour.
Toute l’équipe médicale a le souci constant du bien-être de l’animal et de l’éthique médicale. Une attention particulière est portée aux attentes et à la sensibilité du propriétaire. Une place importante est accordée à la discussion pour une approche personnalisée. Le recueil du consentement éclairé du propriétaire est au cœur de nos préoccupations. Lorsque le cas est adressé par un vétérinaire (cas référé), le vétérinaire traitant est tenu au courant de l’ensemble des investigations et intégré à la démarche diagnostique et thérapeutique, dans une perspective de collaboration harmonieuse.
La radiographie reste la technique de choix dans l’exploration des structures osseuses et du thorax. Elle permet d’obtenir une image en deux dimensions des structures étudiées. La radiographie est analysée sur un écran d’ordinateur et peut éventuellement être envoyée par email.
Dans la majorité des cas, cet examen peut être réalisé sur animal vigile. Le recours à une tranquillisation ou une anesthésie générale peut cependant être nécessaire dans plusieurs cas de figure : si votre animal présente une douleur, si le cliché nécessite une position particulière difficile à tolérer pour votre animal ou bien lors de certaines procédures, en particulier les radiographies avec produit de contraste.
L’échographie est une technique d’imagerie utilisant les ultrasons. La sonde d’échographie émet et reçoit des ultrasons après qu’ils aient été réfléchis, transmis ou absorbés par les structures étudiées. L’analyse des ultrasons reçus par la sonde permet la formation à l’écran d’une image en noir et blanc (image plus ou moins grise selon la nature de la structure étudiée).
L’échographie permet l’examen des structures internes de manière indolore. On peut ainsi étudier différentes régions du corps
Au cours de l’examen échographique des prélèvements peuvent également être réalisés. Il peut s’agir d’un prélèvement à l’aiguille d’un épanchement ou d’urine par exemple en vue d’un analyse plus approfondie.
Dans la majorité des cas, cet examen peut être réalisé sur animal vigile.
La position de l’animal pendant l’examen dépend de la zone étudiée. Par exemple, lors d’échographie abdominale, votre animal sera couché sur le côté ou bien sur le dos et positionné dans un coussin adapté .
L’examen dure entre 15 et 30 minutes.
On distingue l’hématologie et la biochimie sanguine.
Ces analyses sont effectuée à la clinique et seule la nécessité d’un paramètre en particulier nous pousse à envoyer le prélèvement dans un laboratoire extérieur.
Ces analyses nous aident à affiner notre diagnostic et à évaluer la sévérité d’une pathologie.
La biochimie sanguine nous donne des indications sur le fonctionnement des différents organes du corps tandis que l’hématologie nous renseigne sur les différents constituants du sang.
L’hématologie peut être complétée par un frottis sanguin, c’est à dire l’étalement sur une lame d’une goutte de sang, suivi de sa coloration et de son examen au microscope.
Une prise de sang sera effectuée en consultation par le vétérinaire. Dans la très grande majorité des cas, cela se déroule dans le calme, mais dans le cas d’animaux particulièrement réfractaires, une légère sédation pourra être nécessaire.
Ils permettent de dire si oui ou non, l’animal souffre d’une maladie en particulier. La plupart du temps ces analyses sont faites à partir d’une prise de sang mais peuvent parfois nécessiter de l’urine; des selles ou autre.
Les techniques sont nombreuses et seules les maladies les plus courantes sont testées immédiatement à la clinique. Pour des maladies moins courantes, les prélèvements sont envoyés dans un laboratoire spécialisé.
Elles peuvent être effectuées à la clinique ou envoyées dans un laboratoire si le vétérinaire juge qu’une analyse plus poussée est nécessaire.
Le propriétaire pourra directement en amener, du moment que la récolte date de moins de deux heures et qu’elle a été faite dans un récipient propre, ou stérile dans le cas d’une analyse bactériologique.
Si cela est nécessaire, la prise d’urine se fera directement à la clinique.
Les ponctions sont des analyses préalables à la chirurgie et à l’analyse histo-pathologique d’une masse, elles sont utiles pour donner au vétérinaire un premier avis sur la nature d’une masse. Elles permettent de renseigner du contenu de cette masse (sang, pus, tissu) et de sa nature après étalement sur une lame, coloration et examen au microscope.
Les grattages, les frottis ou les calques cutanés, effectués en consultation, permettent de renseigner le vétérinaire, notamment sur une lésion dermatologique ou sur des atteintes parasitaires tel que la piroplasmose. La plupart du temps, les grattages et frottis sont examinés au microscope, avec ou sans coloration et peuvent être envoyés dans un laboratoire extérieur en vue, par exemple, d’une analyse bactériologique.
Elles sont effectuées uniquement dans un laboratoire spécialisé, Ces analyses font suite à une chirurgie et au retrait partiel ou total d’une zone ou d’une masse suspecte, Elles sont très importantes pour le diagnostic de la pathologie, mais aussi pour le pronostic: en effet, sans savoir la nature exacte d’une masse, il sera difficile pour le vétérinaire de pouvoir dire ce que c’est, si c’est grave et si cela risque de revenir.
Les prélèvements sont préparés directement par le vétérinaire à l’issue de la chirurgie. Ils sont ainsi mis dans un milieu de transport approprié et dans une enveloppe à destination du laboratoire.
Un chien ou un chat sera toujours mieux à la maison, sur son coussin, à côté de ses maîtres, plutôt que dans la plus dorée des pensions. Malheureusement, il y a des cas où une hospitalisation est nécessaire : après une chirurgie, bien sûr, mais aussi lors de maladies ingérables à la maison (animal en diarrhée permanente, ou qui vomit et ne peut donc pas prendre de traitement par la bouche, ou qui nécessite des perfusions…)
L’hospitalisation peut aussi être nécessaire pour réaliser des examens complémentaires en vue d’arriver à un diagnostic, ou pour un suivi de traitement (diabète par exemple).
Il est alors important que le chien ou le chat (mais aussi le lapin, le rat ou le furet), se sente aussi bien que possible, loin de sa maison.
La clinique dispose de trois types de locaux d’hospitalisation : un chenil, une chatterie, et un chenil pou les maladies contagieuses. Sauf cas particulier (chats habitués à vivre ensemble et que l’on met dans la même cage pour qu’ils se sentent apaisés), les animaux sont évidemment toujours séparés, un par cage ou par box.
Rien de plus stressant, pour un chat, qu’un chien qui aboie en face de lui, à longueur de journée : c’est pourquoi nous séparons les chiens des chats
Les cages sont suffisamment grandes pour que chaque chat dispose d’un lieu de couchage, d’une litière, et de récipients pour l’eau et la nourriture. Quelques cages de plus petit format sont réservées aux chats hospitalisés pour quelques heures (pour une castration ou le traitement d’un abcès, par exemple).
Troisième local d’hospitalisation, réservé aux animaux contagieux : chat à coryza, chien en gastro-entérite… En effet, ces animaux doivent pouvoir être hospitalisés et recevoir les soins que nécessite leur état, sans risquer de contaminer les autres hospitalisés.
Pour le moral des chiens et des chats hospitalisés pendant plusieurs jours, il est important que les propriétaires aient la possibilité de rendre visite à leur animal.
Si votre compagnon est hospitalisé pour une assez longue durée, pensez à nous demander à quelle heure vous pouvez lui rendre visite (si possible, en dehors des heures des soins).
Les ostéopathes doivent donc posséder une connaissance pointue de l’anatomie. Il faut bien connaitre les liens entre les différentes structures de l’organisme, et son fonctionnement normal.
Les techniques utilisées sont multiples et très variables d’un ostéopathe à l’autre. On distingue l’ostéopathie structurelle, viscérale et crânienne.
Ces trois approches sont complémentaires et dans la plupart des cas mélangées au cours de la consultation d’ostéopathie.
Une consultation d’ostéopathie peut durer d’une dizaine de minutes à plus d’une demi heure. Elle peut avoir lieu de façon préventive, en « entretien », avec une consultation régulière une fois par an en prévention, et également faire suite à l’apparition d’un problème de santé.
Quel que soit le motif de consultation, l’animal est examiné et surtout palpé dans son ensemble pour déceler les restrictions et tensions de son corps.
Pour les novices, la déception peut être lourde juste après une consultation d’ostéopathie, car on peut avoir l’impression que le praticien a simplement posé ses mains sur l’animal et n’a « rien fait ».
En réalité, les ostéopathes vétérinaires par leur expérience peuvent percevoir des tensions très subtiles dans le corps de l’animal : les spasmes musculaires fins, le MRP, voire même des flux d’énergie. Le vétérinaire peut également avoir recours à l’utilisation d’aiguilles d’acupuncture pour libérer des tensions supplémentaires ou rééquilibrer les flux énergétique selon le principe de la MTC (médecine traditionnelle chinoise).
Dans tous les cas, n’hésitez pas à poser des questions et à vous faire expliquer ce que vous ne comprenez pas.
L’ostéopathe vétérinaire agit sur le problème, mais il stimule également le pouvoir d’auto-guérison de l’animal.
En général, deux à trois séances suffisent pour traiter un problème. Les bienfaits sont à attendre dans les jours qui suivent la consultation et se manifestent par une amélioration globale de l’état général, qui ne se limite pas toujours aux symptômes ayant motivé la consultation !
L’ostéopathie peut être vue comme un complément à la médecine classique, pour aider à la guérison de certains troubles chroniques fonctionnels.
Elle trouve sa place dans l’aide à la gestion de ces troubles, par exemple :
Ses principes sont applicables à toutes les espèces domestiques.
Un bilan annuel peut également être réalisé de façon préventive notamment sur les chiens pratiquant des activités physiques importantes (mordant, agility, etc).
Rien n’empêche de rester ouvert à ce type de médecine, dans l’intérêt de l’animal, tout en ayant connaissance de ses limites.
Pour tout renseignement complémentaire s’adresser à votre vétérinaire
En Médecine Traditionnelle Chinoise, l’accent est mis sur l’interdépendance de tous les organes. Chaque maladie est interprétée comme un symptôme particulier, mais aussi comme le signe d’un déséquilibre plus général. A travers un diagnostic très élaboré puis un traitement adéquat, la médecine chinoise visera, avant tout à appréhender l’équilibre psychologique et physiologique global de l’individu.
Cette nécessité permanente de fonder toute thérapeutique sur une perception globale de la personne humaine et de son environnement s’accompagne du souci de n’employer que des méthodes non agressives.
L’acupuncture est un “Art de guérir” dont l’esprit est lié à la vision du monde orientale.
Le Yin et le Yang symbolisent le principe binaire. Un ne peut pas exister sans l’autre. Le Yang est figuré par le demi-cercle blanc et représente le principe masculin. Leur complémentarité est symbolisée par le petit cercle Yin dans demi-cercle Yang, et le petit cercle Yang dans le demi-cercle Yin.
Dans la médecine chinoise, ce sont les deux entités qui suivent le souffle originel nommé Qi et qui est à l’origine de toutes choses.
C‘est là où le traitement de l’acupuncture est appliqué.
C‘est là où le Qi pervers pénètre dans le corps.
Pour tout renseignement complémentaire s’adresser à votre vétérinaire
Parmi les différentes techniques utilisées dans la rééducation animale, la kinésithérapie est idéale pour soulager les animaux ayant des problèmes de la motricité. Appelée communément « kiné pour chien » ou « kiné pour chat », cette technique est réalisée à base de : Massages, Manipulation des membres,, Parcours d’obstacles, Exercices sur ballon
Principalement adaptée pour le domaine canin, la kiné pour chien contribue à canaliser l’animal mais également à éviter d’éventuel soucis musculaires (contractures, œdèmes…). Tout comme l’homme, le chien ou le chat peut avoir besoin de soins de kinésithérapie suite à une opération ou lorsqu’il souffre de douleurs articulaires qui se traduisent généralement par des boiteries. Par ailleurs, la kiné peut aussi intervenir pour améliorer ou entretenir les performances de votre animal : chiens de concours, de travail, de chasse, d’utilité… Mais ce type de soins peut également être pratiqué pour les animaux ayant besoin de se relaxer, de se détendre car il ne faut pas oublier que les chiens aussi peuvent être stressés.
De façon générale, la kinésithérapie animale est une thérapie par le mouvement qui se distingue en 2 catégories :
L’animal effectue des mouvements visant à améliorer sa motricité en étant assisté par le vétérinaire. Cela permet de mieux contrôler la rééducation en s’assurant de la bonne exécution des mouvements.
Dans cette situation, l’animal exerce lui-même les mouvements lui permettant de récupérer sa motricité de manière indépendant. Il faudra cependant veiller à ce que les mouvements soient effectués correctement.
Comment améliorer les fonctions locomotrices de votre animal ?
Plusieurs techniques peuvent être utilisées dans le but d’améliorer les fonctions locomotrices de votre animal et procurer un effet apaisant.
Des massages, des manipulations des membres ou même des exercices spécifiques peuvent être pratiqués lors de la rééducation dans le cadre d’une kinésithérapie animale.
Une séance de kiné débute généralement avec un massage des membres inférieurs comme les pattes pour remonter en suite de manière progressive jusqu’en haut de l’articulation.
Après le massage, le traitement peut être un peu plus poussé en fonction des besoins de votre chien par des exercices au sol : parcours d’obstacles, exercice sur ballon…
Pour la kiné animale, tous ces exercices vont permettre d’accélérer la récupération de la fonction motrice de votre compagnon.
Le massage est une technique de kinésithérapie qui est une véritable source de bien-être pour un chien ou un chat. En rééducation fonctionnelle, le massage aura pour objectif de :
Il s’agit de manipuler un membre de l’animal à la surface de la peau afin de mobiliser les tissus mous sous-jacents. En fonction de l’effet désiré, la manipulation des membres pourra avoir plusieurs objectifs :
Il peut s’appliquer aux chiens de sport mais également pour les animaux en rééducation. Avec cette solution, un animal en rééducation pourra reprendre avec douceur et à son rythme les déplacements tout en sollicitant les membres touchés.
Exercices sur ballon Avec le temps, un animal souffrant d’un membre pourra adopter une mauvaise posture pour compenser la douleur. Grâce à cet exercice, l’animal devra faire appel au sens de l’équilibre et à la précision de ses mouvements, lui permettant ainsi de :
Grâce à son système nerveux, le corps de l’animal réagit à la déstabilisation, même infime. La plateforme imoove-vet déplace son centre de gravité et l’oblige à compenser pour ne pas tomber.
Les variations de position du corps sont détectées par des capteurs sensoriels situés à l’intérieur mais également à l’extérieur de celui-ci (les propriocepteurs) ainsi que par l’oreille interne et la vision. Le cerveau intègre toutes ces informations et envoie alors aux muscles des messages appropriés pour qu’ils se contractent de façon ordonnée et coordonnée pour maintenir le corps en équilibre.
Du nouveau dans le traitement de la douleur
Dans la médecine, l’utilisation du laser pour le traitement des douleurs aiguës et chroniques s’avère très efficace, générant des temps de guérison beaucoup plus rapides que les traitements traditionnels.
La lumière du laser traverse la peau, puis une épaisseur plus ou moins importante des tissus sous-jacents selon la position de la cible. Le rayonnement laser provoque des réactions biochimiques et accélère la guérison des pathologies concernant les muscles, les tendons, post-traumatiques ou non.
Les résultats thérapeutiques sont souvent très satisfaisants et la durée des séances particulièrement réduite (entre 3 et 10 minutes).
N’hésiter pas à nous demander des renseignements !
L’électrostimulation neuro-musculaire consiste à appliquer sur la peau, au moyen d’électrodes, un courant électrique qui stimule le trajet d’un nerf ou le point moteur du muscle. Selon les paramètres de la stimulation électrique, on obtient des effets plutôt antalgiques, excito-moteurs ou trophiques. Cette technique demande donc un matériel spécifique.
Mal connus, les courants antalgiques « TENS » ont prouvé leur grand intérêt pour traiter des douleurs aiguës ou chroniques dans différents domaines de la médecine humaine , en particulier lors d’arthrose du genou. Nous vérifions régulièrement leur efficacité dans notre pratique quotidienne de la physiothérapie des carnivores domestiques. Au moyen d’un plateau de force, on a montré une amélioration significative de la mise en charge des membres chez le chien après l’application de TENS sur des genoux affectés par des lésions d’arthrose chronique.
Deux modalités de courants TENS peuvent être utilisées chez l’animal arthrosique :
L’hyper-stimulation périphérique des fibres sensitives de grand diamètre (fibres Aβ) à fréquence élevée (en général à 80 ou 100 Hz, voire parfois 200 Hz sur des hyperalgies), inhibe, au niveau de la corne dorsale de la moelle épinière, la transmission des influx nociceptifs véhiculés par les fibres de petit calibre (Aδ et C). L’intensité du courant doit rester sous le seuil de stimulation des motoneurones (sans engendrer
de contraction musculaire). Ce type de courant génère une antalgie rapide mais de courte durée (une à quelques heures) et est surtout indiqué pour des douleurs aiguës et suraiguës.
La stimulation des fibres de petit calibre (Aδ et C), à très basse fréquence (2 à 8 Hz), favorise la libération d’endorphines et d’enképhalines par l’encéphale. L’intensité du courant est alors juste au dessus du seuil de la contraction musculaire. Ils procurent une antalgie progressive et de plus longue durée (jusqu’à 8 h parfois) et sont indiqués pour des douleurs subaiguës et chroniques. La combinaison des effets des deux types de TENS peut être obtenue par des courants à fréquence variable ou grâce au mode « Burst ». Pour qu’il soit efficace, un courant TENS doit être appliqué au minimum entre 20 et 30 minutes.
N’hésiter pas à nous demander des renseignements !
La Clinique Vétérinaire de LOUDUN se situe à l’est de la ville, proche de la D147